lundi 3 octobre 2011

Vers la réhabilitation totale de Mers El Kebir


Les autorités militaires semblent s’acheminer vers la réhabilitation complète des ouvrages souterrains de la base navale Mers El Kebir (BNMEK).
En effet il est indiqué sur le site web du Ministère de la Défense Nationale (www.mdn.dz), dans la section appels d’offres, que la 2eme région militaire invite à la soumission les entreprises nationales spécialisées, pour l’étude de réhabilitation des infrastructures souterraines Mers el Kebir/2eRM.
Cette base stratégique, récupérée par l’Algérie en 1967, n’a cessé de nourrir les fantasmes des amateurs de la chose militaire, en grande partie à cause des tunnels creusés à même le Murdjadjo.
La nature encastrée de l’installation, abritée sous 200 mètres d’épaisseur de rochers, en fait une véritable place forte et un centre de commandement opérationnel pouvant résister à une attaque nucléaire.
Le choix de restaurer les édifices souterrains semble répondre aux évènements que subissent les pays arabes, et la Libye en particulier.
Peu de choses sont connues sur les installations de BNMEK, les énormes entrées de tunnels laissent pourtant entrevoir l’énormité des infrastructures. De visu il est possible de constater que les embouchures permettent le passage de deux camions côte à côte ou d’un char.








Vous saurez tout sur Mers el Kebir

En nous basant sur des dizaines de documents, écris et photographiques, dont quelques-uns inédits, nous avons pu avoir une image assez complète de la partie invisible de la base.
1-      Mers el Kebir n’est pas l’île longue : en effet contrairement au mythe, il semblerait qu’il n’y ait aucun quai ni accès sous-marin depuis la base souterraine. Du moins dans les rares documents français disponibles. Sauf que certains spécialistes expliquent que les grandes formes géométriques peintes sur la montagne et sur la jetée sont des indicateurs des entrées sous-marines pour les submersibles militaires. Ces aménagements auraient été faits après la restitution de BNMEK, avec une aide Soviétique.
2-      Mers el Kebir est la plus grande station essence au monde : La vocation de la base était de servir de point de support indestructible à une flotte de gabarit mondial. Base OTAN par excellence, Mesr EL Kebir contient 9 gigantesques réservoirs souterrains de 5000 m3 d’hydrocarbures blancs (Essence, mazout), 9 autres, encore plus grands (15 000 m3) pour les huiles et le pétrole. Des Alcoves (Il y en a 4 en tout) servent de stock de munitions et de vivre, d’hôpital et de casernement. Il y avait même une petite unité de fabrication de torpilles.
3-      Mers el Kebir est un monument souterrain : plusieurs étages de tunnels se croisent, des intersections et même une signalisation automobile a du être mis en place pour faciliter les déplacements. En tout 15 millions de tonnes de béton ont été englouti pour la fortification des 15 Km de tunnels et des 4 alcôves.
4-      Mers el Kebir un poste de commandement sans failles : Niché dans une alcôve haute de 25 mètres, large de 50 et longue de plusieurs centaines de mètres, le poste de commandement opérationnel était doté de toutes les commodités, de moyens de communication modernes pour l’époque et d’une garnison assurant la sécurité de l’édifice. Il fut établi afin de permettre à un amiral, de contrôler toute la partie occidentale de la méditerranée.
Sources :
- Compte-rendu de la séance du 3 novembre 1961 de l’assemblée française.
- Magazine Top la vue (sous-mariniers) Janvier 2004.
- Journal officiel de la République Française du 8 novembre 1967
- L’Echo d’Oran du 6 Avril 1953
Photos : Copyright Gérard Villadier 

7 commentaires:

  1. Réponses
    1. Quant j'étais gosse (début des années 90) un copain marin de mon grand père, au court d'une soiré arrosé à raconté en ma présence, que lors du départ précipité d’Algérie, le mécanisme d'ouverture des portes sous-marine situé sous la montagne n'avait pas été détruit mais seulement piégé pour pouvoir être utilisé en prévision de leur retour.
      Qui n'a jamais eu lieu, comme nous le savons tous.

      Alors je reste convaincu, qu'il y a quelle que chose....

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    2. possible mon ami, tout est possible

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    3. bonjour tout petit j'ai visité se tunnel mon père était a la côte 32 au ciment et il m'avait mis sur un camion pour le voir,c'était immense avec des bureaux ,ma sieur y était secrétaire de direction c'était dans les années58-59,l'entreprise GETMAN ,il y avait a l'époque
      une histoire que la paye des ouvriers avait disparue et que c'était un capitaine qui parti avec pour l'OAS je ne peut pas le certifier quequ'un at'il entendu parler de ce fait et du non de ce apitaine(son fils un ami d'enfance)voilà

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    4. Magnifique témoignage j'aurais aimé plus de détails

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  2. JE MAPELLE ZAIDI SAID GRADE SERGENT CHEF A LEPOQUE 1978 VERT 1986 JETAIS NAVIGUATEUR ABORD DE LUNIT (BATTIMENT DE GUERRE) 645 VRAIMENT LA BN MEK EST UNE MERVEILLE SECRETTE DU MONDE MILLITAIRE JAI FAIS A LEPOQUE PLUS DE CINQS BELLES ANNEES DE NAVIGUTION JAI PATROUILLE TOUTE LA COTTE ALGERIENNE DE MERSA BEN MHIDI DE LA FRONTIERRE DU MARROC VERS LA BAIS DEL KALA JAI JAMMAIS VU DE PORT PARAILLE VRAIMMENT CEST SPLENDIDE EST SURTOUT SES TUNNELLE SENTANT EST SENTA CRUS MON VRAIMENT MARQUES

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  3. j'ai fais mon service en Algérie en 66-67 mers el kébir .j'ai gardé pendant une semaine un adjudant escrocs dans l'hôpital souterrain ultra moderne de la base de kébir je peux vous dire que ce que j'ai vu n'était qu'une toute petite partie de cet immense réseau souterrain.la France a laissé des milliards en Algérie et maintenant on est fauché

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